[Réaction] Nciolas Sarkozy se met à la place des personnes qui paient leur ticket

Publié le par Lutin


Nicolas Sarkozy a aussi réagi aujourd'hui aux affrontements qui ont eu lieu hier soir Gare du Nord à Paris entre les jeunes et les forces de l'orde, le président de l'UMP se range " "du côté de ceux qui paient leur billet de train et qui n'acceptent pas qu'on démolisse les gares", trouvant ces incidents "inadmissibles". Hasard du calendrier, Nicolas Sarkozy devait prendre le train Gare du Nord pour se rendre à Douai. Il a alors déclaré sur les quais qu'il voulait "rappeler que quand il y a des fraudeurs, c'est nos compatriotes qui ont le moins de moyens et qui payent leur billet de train ou leur ticket de métro qui doivent financer la fraude".

Le candidat de l'UMP à l'élection présidentielle à juger "inadmisible" que le voyageur de 32 ans, sans papier, soit "
non content de vouloir s'exonérer des obligations du simple citoyen, se rebelle contre les forces de l'ordre et les émeutes qui ont été déclenchées et qui ont pris en otage des passagers qui ne demandaient qu'une seule chose: rentrer chez eux et aller à leur travail". Nicolas Sarkozy s'est rangé "du côté de ceux qui paient leur billet de train et qui n'acceptent pas qu'on démolisse les gares. Je ne serai pas du côté des tricheurs des fraudeurs et des malhonnêtes, je ne serai pas du côté de ce qui pensent que pour se faire entendre, il faut démolir les gares et casser des équipements publics payés par les contribuables".

Il a ajouté par la suite qu' "
il y a un certain nombre de valeurs qu'il faut remettre en place: celle de l'autorité, du respect (...) Il faut rétablir des valeurs civiques dans notre pays, les apprendre aux plus jeunes et ne pas accepter des comportements qui sont vraiment intolérables. [...]"la pensée unique, pensée convenue qui ne représente en rien ce que pensent les Français, qui essaie de trouver des excuses à un comportement particulièrement inacceptable". Pour lui, on en est là "parce que depuis des années une idéologie post-soixante-huitarde a conduit à tolérer l'intolérable".

De plus Nicolas Sarkozy a rétorqué à la rivale socialiste,
"Si Mme Royal veut régulariser tout les sans-papiers et si la gauche veut être du côté de ceux qui ne payent pas leur billet de train, c'est son droit. Les voyous ne m'aiment pas, la réciproque est vraie aussi".

Publié dans News

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article